Estampes japonaises
Lorsqu’on parle d’estampes japonaises, on pense automatiquement à l’artiste oriental le plus célèbre : Hokusai et sa fameuse estampe japonaise « La vague, dans la série Les trente-six vues du mont Fuji ».
C’est donc un article qui lui sera entièrement consacré et qui j’espère vous donnera envie de découvrir d’autres artistes japonais.
Hokusai est naît à Edo dans la période Horeki (1760).Il est adopté vers l’âge de 3 ou 4 ans par un foyer d’artisans, son père adoptif, Nakajima Isé, est un confectionneur de miroir pour la cour du Shogun.
10 ans plus tard, il sera en apprentissage dans un atelier de xylographie. Puis en 1778, il intègrera l’atelier du maître Katsukawa Shunsho (1726- 1792), un peintre d’estampes ukiyo-e*, spécialiste des représentations d’acteurs. Puis l’année qui suivra, il produira sous le nom de Katsukawa Shunrô, une suite de ces portraits considérablement réussis. Il quittera cependant l’atelier à la mort de son maître du fait de désaccord avec son successeur Shunko. Hokusai endurera dès lors, une phase d’extrême pauvreté durant laquelle il étudiera les méthodes des écoles de Kano Yusen, Tsutsumi Torin, et Sumiyoshi Naiki, mais subira aussi à l’influence de l’art occidental au travers des œuvres qui circulent dans le pays par le bureau hollandais de Nagasaki.
En 1804, il peint, dans la cour du temple d’Edo, au moyen d’un balai et d’un récipient d’encre de Chine, un gigantesque Daruma de plus de 200 m2 que l’on doit monter jusqu’aux toits pour permettre au public de le contempler. Il recommencera cet exploit en 1817 à Nagoya.
Hokusai entreprend, en 1814, guidé par Bokusen, la publication ses multiples carnets de croquis, qui seront publiés jusqu’en 1834 et qui comprendra 12 volumes.
L’année 1831 voit la publication d’une de ses œuvres majeures, les Fugaku Sanjûrokkei ou Trente-six vues du mont Fuji dans lesquels il se sert de bleu de Prusse, inconnu au Japon jusqu’en 1829.
Une autre de ses œuvres paraîtra en 1834 : les Fugaku Hyakkei ou Cent vues du mont Fuji.
Hokusai s’éteint le 4 mai 1849 à l’âge de 89 ans et ses oeuvres seront alors enterrées au temple Keikiôji dans le quartier populaire d’Asakusa à Edo. Son œuvre renferment alors 30 000 dessins.